Le trophée du Prix du fédéralisme 2024 remis au Forum du bilinguisme
- Fédéralisme
- Entente et cohésion interne
- Prix du fédéralisme
Près de quinze années plus tard, il remet l'ouvrage sur le métier en dirigeant un groupe de travail destiné à optimiser le système. La RPT contribue de manière déterminante à renforcer l’autonomie des cantons et à faire en sorte que le fédéralisme reste l’un des piliers porteurs de l’État fédéral suisse.
En 2015, lorsque Franz Marty accepte le mandat confié par la Conférence des gouvernements cantonaux CdC de présider le groupe de travail politique « Optimisation de la péréquation financière », il était déjà un fin connaisseur du dossier. Il avait été l’un des maîtres d’œuvre de la RPT, acceptée par le peuple en 2008. Il a toujours été convaincu qu’il était vital d’établir un meilleur système péréquatif entre les cantons à fort potentiel financier et les cantons financièrement plus faibles. Ce principe a valeur d’investissement. Le fédéralisme et la concurrence fiscale en sortent gagnants. D’ailleurs, ces deux éléments comptent aujourd’hui parmi les atouts économiques majeurs de la Suisse.
En mars 2017, le groupe de travail Marty a réussi à rallier une majorité de cantons au projet d’optimisation de la péréquation financière. Le nouveau critère de pilotage prévoit une dotation minimale de 86,5 % de la moyenne suisse en faveur du canton au potentiel de ressources le plus faible. Les cantons à faible potentiel de ressources peuvent compter sur une dotation minimale garantie, tandis que les versements des cantons à fort potentiel de ressources et ceux de la Confédération sont uniquement conditionnés au besoin compensatoire.
Franz Marty rejoint les rangs du PDC en 1972 pour entrer immédiatement au Grand Conseil schwytzois. Élu en 1984 au Conseil d’État, il entame une impressionnante carrière de grand argentier. Tirant parti de l’esprit d’économie, du sens des responsabilités et de la situation géographique privilégiée de son canton, Franz Marty allait le hisser parmi les forces financières du pays.
Franz Marty n’a pas ménagé ses efforts pour la cause des cantons et sur la scène fédérale. Il n’a jamais été de ceux dont le regard restait fixé sur les intérêts de leur canton. Il n’a jamais perdu de vue la Suisse dans son ensemble ni sa structure fédérale englobant tous les cantons et toutes les régions.
Contact/ informations
Lien d’accès aux textes
http://www.chstiftung.ch/fr/federalisme/prix-du-federalisme/